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L’aventure de freelance en remote commencée fin mars à Bali s’est achevée fin août avec mon retour en France. Je suis maintenant revenu à Lyon et mon expérience au sein de FlexJob se prolonge en alternance.
Cela va bientôt faire un mois que je suis de retour en France. Le temps qui est passé m’a permis de réfléchir aux derniers mois qui se sont écoulés. Je reviens aujourd’hui sur cette expérience afin de vous partager quelques conseils !
Les épisodes précédents :
5 mois & de multiples enseignements !
1. Le télétravail ne s’improvise pas !
En Indonésie, les premières semaines, je partageais mon temps de travail entre deux espaces. Je profitais des lieux dédiés à l’université et le reste du temps je travaillais depuis mon domicile.
Chez moi, j’évoluais dans un endroit qui faisait office à la fois d’espace de vie et de travail. C’était une erreur. J’ai rapidement réalisé que j’étais bien plus productif quand je travaillais depuis un lieu dédié uniquement au travail.
Deux de mes colocataires allemands avaient des activités de freelance (comptabilité, marketing digital) et une travaillait à mi-temps pour une agence de communication située en Allemagne. Chacun de notre côté, nous sommes rapidement arrivés à l’expression d’un même besoin : un lieu dédié au travail en plus de l’université (cette dernière étant à plus de 30 minutes de trajet de chez nous quand la circulation était fluide).
Nous nous sommes donc mis en quête d’espaces de travail agréable, proche de notre domicile, à prix abordable et (surtout !) avec une bonne connexion internet !
Parmi les lieux que nous avons testés : un espace de coworking & quelques cafés plus classiques. Côté coworking : des prix abordables ; des coworkers multiculturels et des espaces très bien conçus et divisés par typologie d’usage. Mais c’est du côté des cafés plus classique que j’ai trouvé le lieu qui me convenait le mieux. Je me rendais là-bas deux à trois fois par semaine en plus de l’université. Être dans un espace dédié au travail et sans distraction me permettait d’être beaucoup plus efficace sur les tâches que je devais accomplir.
Conseil que je vous partage suite à ce premier point : si vous souhaitez faire du home-office, prévoyez l’aménagement d’un espace de travail dédié au sein de votre domicile. Si vous télétravaillez occasionnellement ou n’avez pas assez d’espace chez vous, prenez le temps de découvrir les lieux de coworking de votre ville. Ce sont de formidables espaces de rencontre et de partage.
2. La solitude du télétravailleur, un mythe ?
Le digital réduit considérablement les distances, personne ne peut le nier. Et en effet, pendant ces quelques mois à distance, j’ai beaucoup communiqué avec les membres de l’équipe FlexJob par vidéoconférence, appel via internet, messagerie instantanée …
Cependant, même en utilisant tous ces moyens de communication, lorsque l’on est à 100% en télétravail on perd la dynamique d’émulation collective qui existe dans un bureau. Et même avec toute la bonne volonté du monde, on perd également de l’information. Avec les autres membres de l’équipe, nous avions travaillé avant mon départ sur la mise en place d’outils collaboratifs. L’objectif étant de faciliter la transmission d’informations et m’aider à piloter mon activité à distance. Ces outils, couplés à de nombreux échanges vidéo/téléphonique ont permis une bonne transmission d’informations concernant mes missions.
Cependant, les échanges plus informels, par exemple ceux qui se font autour d’un déjeuner ou pendant un afterwork ne sont pas des échanges retranscriptibles à distance. Et pourtant ils contiennent parfois des informations importantes de la vie de l’entreprise. J’ai parfois développé un sentiment de frustration à ce niveau-là : le fait de se sentir éloigné de ses collègues et d’avoir l’impression de manquer des informations.
Je parle là d’un ressenti personnel. Ressenti qui est arrivé dans le cadre d’une prestation à 12.000 km de distance. Si vous télétravaillez occasionnellement, éliminer ce risque est assez facile. Cela passe (entre autres) par la mise en place de temps de présence physique pour échanger avec les membres de votre équipe.
Est-ce que je le referais ?
Oui ! Mais un peu différemment.
Ces quelques mois m’ont permis d’apprendre beaucoup sur moi-même. J’ai aussi découvert un risque du télétravail que je n’avais pas anticipé. Je parle là d’une gestion parfois approximative de mon équilibre pro-perso. Pour éviter cela, je chercherais un tiers lieu pour mes moments de travail dès les premiers jours ; et je me fixerais des horaires de déconnexion complète. Il est capital de ne pas brouiller la frontière entre vie pro et perso lorsque l’on télétravaille.
Est-ce que je le conseillerais ?
Oui ! Mais il faut avoir à l’esprit que ce type d’organisation du travail ne convient pas à tout le monde. Pour ma part, cinq mois m’ont amplement suffi et je suis bien content de pouvoir travailler depuis nos bureaux. Aussi, je continue de télétravailler, mais de manière bien plus occasionnelle – seulement 2 journées depuis que je suis rentré !
Si vous souhaitez me contacter pour échanger sur cette expérience, vous pouvez le faire via LinkedIn ou en commentaire de cet article.
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