Le télétravail avec 12.000 km de distance #1

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Comment passe-t-on de stagiaire à freelance en remote ?

J’ai intégré FlexJob pour un stage de 6 mois à l’été 2017 pour des missions de recrutement principalement. Au fil des mois, mon rôle a peu à peu évolué vers des missions de community management et de rédaction web notamment. Enfin, avant la fin de l’année 2017, j’ai eu l’heureuse nouvelle de savoir que j’allais pouvoir réaliser ma dernière année de master en alternance pour FlexJob sur l’année universitaire 2018/2019.

Un seul « souci » : entre la fin de mon stage et le début de mon alternance, quelques mois où je suis en échange universitaire à Bali – 3 jours de cours par semaine, de quoi avoir du temps libre à combler entre travail et loisirs !

J’ai toujours travaillé en parallèle de mes études et j’étais aussi soucieux de ne pas couper le lien avec FlexJob pendant ces quelques mois hors de France. J’ai donc commencé à réfléchir aux options qui me permettraient de trouver une solution à ces deux interrogations.

À la suite des conseils de membres de l’équipe et de retours d’expériences de talents avec qui j’ai eu la chance d’échanger, je me suis rendu compte de deux choses. Aujourd’hui le statut d’auto-entrepreneur est très avantageux pour un étudiant et le télétravail à 100% est tout à fait réalisable pour les missions envisagées : rédaction, community management, marketing digital …

Point important à noter : avant mon départ en Indonésie, j’étais un peu le « frileux » du télétravail de l’équipe avec en moyenne une après-midi ou une journée par semaine. La vie du bureau, ses discussions informelles et transverses étant des choses que j’affectionne tout particulièrement. Par conséquent, cette expérience balinaise est simultanément le prolongement d’une aventure, mais aussi le commencement d’une autre !

Premier retour d’expérience du télétravail à 100% !

Entre mon arrivée en Indonésie et le début de mon activité de freelance, j’ai décidé de prendre une semaine de coupure totale. Le temps de m’acclimater, de m’habituer au décalage horaire et aussi de faire un peu de tourisme avant ma rentrée universitaire.

Comment devenir un digital nomade ?

Dans un cadre aussi idyllique (pas de jaloux, l’île dans son ensemble est malheureusement loin de ressembler à tout cela …) ; il est légitime de se questionner sur la manière de mettre en place un cadre propice à la réussite du travail à distance.

Quelques petites choses que j’ai mises en place pour l’instant pour faire en sorte que tout se passe au mieux :

  • Une séparation nette loisirs/université/travail. J’ai pour cela défini des plages horaires dédiées au (télé)travail. Facteur important à prendre en compte dans le découpage de ces plages quand l’on est à l’autre bout du globe : le décalage horaire (+ 6h dans mon cas) ! Le plus simple dans mon cas étant de délimiter des horaires qui coïncident avec des heures « classiques » de bureau en France.
  • Cela me permet une communication régulière avec les membres de l’équipe en France. De plus, aujourd’hui, grâce à des outils comme Slack, les échanges sont facilités par une distance qui est rendue presque inexistante par Internet.
  • Aussi, avant mon départ, j’ai travaillé avec des membres de l’équipe sur la mise en place d’outils collaboratifs me permettant de faciliter le pilotage de mon activité : Trello, documents google drive etc
  • Au niveau du lieu dans lequel je me mets pour travailler, je privilégie l’université. Je reste un peu après les cours et je profite d’endroits dédiés au travail et d’une connexion internet fonctionnelle. Je pense être plus productif de cette manière pour la plupart des tâches que j’effectue.
  • Il m’arrive aussi de faire du home-office mais sur des jours où je ne vais pas à l’université. Je partage mon habitation avec 11 étudiants étrangers. Par conséquent, pour pouvoir être efficace, je m’isole et demande à ne pas être dérangé pendant le temps que je travaille. L’avantage étant que quand j’ai fini ce que j’ai prévu de faire, je passe de freelance à étudiant en moins de 5 minutes !

Néanmoins, je suis à un stade assez précoce de mon activité, je pense donc que j’aurais plus de reculs et de conseils à communiquer sur les bonnes pratiques (et les choses à ne pas faire !) pour s’organiser et être productif en travaillant à distance au fil des semaines. Affaire à suivre !

Le travail « Où je veux, quand je veux » – premières réflexions

Après le départ, je me suis aussi rendu compte que ma situation faisait écho à de nombreuses questions que m’ont posé des candidats avec qui j’ai échangé en entretien ou des proches. En effet, je ne compte pas le nombre de fois où l’on m’a dit : « FlexJob, c’est bien beau sur le papier ; mais est-ce que vous appliquez en interne la vision que vous proposez aux candidats ? ».

La réponse est oui. FlexJob se construit de manière adhocratique, sur un fonctionnement horizontal et dans un cadre où la prise d’initiatives et le droit à l’erreur sont des normes. Responsabilisation, confiance et autonomie sont trois piliers de l’entreprise. FlexJob n’est pas une entreprise parfaite (en existe-t-il une ?) mais tout est fait pour que cette aventure soit collective et engageante. C’est ce qui m’y fait que j’y sens si bien aujourd’hui, même à des milliers de kilomètres des bureaux.

Aujourd’hui, je peux dire que je travaille où je veux, quand je veux ! Et j’aime ce que je fais.

Si vous avez des questions sur la manière dont je m’organise, sur la façon dont gérer son activité à distance, n’hésitez pas à commenter cet article ou à m’envoyer un mail à l’adresse [email protected], je vous répondrais dès que possible.

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