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La surinformation liée à la digitalisation du travail a de lourdes conséquences sur notre charge mentale et donc sur la performance des organisations.
Et si on s’en occupait enfin ?
À peine rentrés de l’été, et pour certains chanceux, de vacances ressourçantes où nous avons pu goûter au plaisir du temps présent et de la quiétude, nous sommes de nouveau confrontés, avec la rentrée, au redémarrage de nos agendas surchargés, aux flux continu d’informations, aux notifications, aux mails non traités…
Déconcentration, baisse de l’attention, difficulté à mémoriser et à hiérarchiser l’information, indécision, démotivation, malentendus entre collègues, mais aussi perte de temps à chercher la bonne information.… C’est ce que l’on appelle “l’infobésité”, avec ses multiples causes et de nombreux effets indésirables.
Elle s’explique par :
- Une accumulation et une inflation d’outils.
- Des mécanismes pervers comme les notifications et les algorithmes.
- L’hyper-digitalisation de l’économie et de la société accentuée depuis la crise sanitaire.
- La réciprocité sociale qui nous oblige à répondre aux sollicitations.
- Des effets dopants et addictifs de certains usages du numérique.
Un hyper choix qui engendre de l’anxiété et de l’indécision, des pertes de mémoire et des malentendus au sein des équipes.
“L’infobésité” impacte notre charge mentale et peut conduire à des situations extrêmes comme le burn-out. De façon plus globale, elle dégrade la qualité de vie au travail et rend les organisations moins efficaces.
Pourtant, ces outils numériques sont conçus pour nous faire gagner en efficacité et alléger notre charge mentale.
Comment donc résoudre ce paradoxe ?
Et si l’utilisation de ces outils traduisait nos modes d’organisation ?
Au lieu d’accuser le digital de nous surcharger d’informations, nous pouvons prendre à bras-le-corps ce sujet de la gestion de l’information au sein de nos collectifs. Car, puisque les effets indésirables ressentis le sont autant sur les individus que sur les collectifs, les solutions doivent l’être également.
Retour sur notre dernier FlexCafé avec la participation de Jean Pouly (Fondateur d’Éconum) et son apport d’expertise pour comprendre les causes et les conséquences du digital sur la charge mentale et la performance au travail.
Charge mentale : quelles solutions individuelles et collectives pour la soulager ?
Lors de cet événement, nous avons mené avec les participants une réflexion collective sur ce qui impacte la charge mentale et sur ce qui pourrait la soulager.
Voici leurs retours.
Les solutions individuelles
✅ Supprimer / Désactiver les notifications ;
✅ Se dégager du temps de déconnexion / S’imposer le droit à la déconnexion / s’autoriser et travailler hors cadre (souffler) ;
✅ Réduire la durée des meetings pour souffler ;
✅ Ne pas laisser un certain nombre de mails non traité ;
✅ S’essayer à la méditation de pleine conscience ;
✅ Si tâche < 2 minutes alors la faire pour l’évacuer (ne pas la mettre en TODO)
✅ Se donner des plages pour regarder ses notifications sur les groupes de travail
✅ Retrouver de l’attention dans ce qui est fait
✅ Accepter de lâcher (un été sans LinkedIn)
✅ Responsabiliser chacun(e)
Les solutions collectives (en équipe / au sein de l’organisation)
✅ Mener une réflexion participative / collective sur la charge mentale. Consultation des managers pour co-construire des solutions ;
✅ Sensibilisation (e-learning) & réintroduction du présentiel ;
✅ Identifier comment sera gérée l’information (canaux de communication, modes de communication …) au lancement de chaque projet ;
✅ Rédiger une charte de fonctionnement pour utiliser les canaux (par exemple Slack → titre et deadline)
✅ Réintégrer de l’informel dans les meetings (20 minutes pour prendre soin de la relation) ;
✅ Classification des fils de discussion Teams : chacun s’abonne à ce qui l’intéresse ;
✅ Faire des formations Drive / teams ;
✅ Organiser des ateliers Managers pour échanger sur la charge mentale ;
✅ Réunion : comment les repenser ? ;
✅ Mail : 3 phrases en gras pour qu’une lecture en diagonal soit possible ;
✅ Teams : un titre pragmatique ;
✅ Wiki : permet de trouver les bonnes informations ;
✅ Ne pas envoyer de mails après 19h ;
✅ Le vendredi sans réunion.
Comme vous pouvez le constater, les discussions et les échanges ont été au rendez-vous pendant cet événement, un véritable temps de prise de hauteur et d’inspiration sur cette importante question d’organisation du travail afin d’arrêter de subir les effets de la digitalisation du travail.
Nos accompagnements sur la thématique de la surinformation liée à la digitalisation du travail
Digital et charge mentale, subir ou agir, pourquoi travailler sur ces questions ?
- Pour engager la co-construction et engager la responsabilité individuelle au service du collectif
- Pour participer à construire une culture du travail centrée sur les personnes pour une performance durable
- Pour questionner le lien Pouvoir, Autorité et Leadership
Nos ateliers et séminaires d’équipes
- Permettre un ajustement collectif en co-construisant des règles communes d’usages des outils numériques.
- Déployer une stratégie Knowledge Management.
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Nos formations et accompagnements managers et collaborateurs
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Notre serious game
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Qu’avez-vous envie de tester ou d’impulser pour arrêter de subir, ou de voir subir vos équipes ?
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