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Hello Djyp, est-ce que tu peux te présenter en quelques mots ?
Bonjour, je suis Djyp, 34 ans, québécois vivant à Nantes depuis 2 ans, en France depuis 20 ans. Je suis formateur chez O’clock depuis environ 1 an, j’y enseigne le PHP que je pratique depuis… des années ! J’y enseigne notamment la spécialité Symfony.
Tu es aujourd’hui formateur chez O’Clock et tu as la particularité de faire ton job en télétravail à 100%. Le choix de travailler en full remote, c’est quelque chose que tu cherchais en rejoignant l’aventure O’clock ?
Évidemment ! Plus précisément, je suis formateur-développeur. J’avais déjà un emploi qui me convenait où j’étais seulement développeur, et dans des bureaux. J’ai été freelance pendant 8 ans avant ça, et j’avais également été formateur, en présentiel. Le rythme vélo-bureau-dodo ne me convenait pas complètement mais je m’y faisais plutôt bien. Quand j’ai trouvé l’offre d’emploi chez O’clock c’était une opportunité rêvée ! Être formateur à nouveau tout en développant toujours un peu, travailler de chez moi et donner des cours dans de si bonnes conditions ! C’était trop beau ! Je ne suis pas particulièrement casanier, mais je suis très bien chez moi, loin du bruit des avenues et des open spaces.
Une journée type quand l’on est formateur chez O’clock ?
Je suis prêt avant 9 heures, j’ai mon ordi allumé, mes trois écrans, mon paravent derrière moi car je suis filmé toute la journée. J’ouvre le cockpit, c’est-à-dire que je crée la journée de cours dans nos systèmes pour que les élèves se connectent. Le cours commence à 9h pile, on est chez O’clock ! On termine vers 15h, enfin pas toujours, mais les élèves me comparent à un robot car j’ai tendance à être très ponctuel.
Dans le cockpit, je vois les cams des élèves en tout petit et je me vois gesticuler. Tout le monde peut écrire dans le chat mais je suis le seul à pouvoir parler. Une partie d’un de mes écrans est partagée aux élèves. Un peu comme en salle de cours réelle, il y a une ambiance avec certains qui parlent plus que d’autres et certains qui sont plus rigolos que sérieux. On trouve notre équilibre, on avance avec quelques jeux de mots, des anecdotes et bien sûr plein d’explications pour faire entrer des notions totalement nouvelles dans la tête de tous !
Après 15h ma journée n’est pas finie. Je prépare le nécessaire de fin de journée : mise en ligne du replay du cours, préparation du challenge du soir (leur devoir), publication d’un récap de la journée avec des ressources pour les élèves pour travailler les notions vues ensemble. Puis viennent les différentes réunions avec les collègues, les corrections, un peu de dev et la bonne ambiance comme dans n’importe quelle entreprise où il fait bon travailler. Jamais une soirée ne se passe sans que les élèves ne m’envoient quelques questions en privé pour mieux comprendre. C’est quelque chose que je n’avais pas avant, dans les formations en présentiels, les élèves gardent les questions pour le lendemain, et je suis sûr que certains les oublient avant de les poser.
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Dans votre mode de fonctionnement, le télétravail concerne aussi les élèves. Comment abordez-vous l’acculturation au télétravail pour les étudiants ?
Le téléprésentiel vient comme une solution pour certains d’entre eux. D’autres ne sont pas intéressés par notre format car ils tiennent à avoir une présence physique. Je trouve d’ailleurs ça super qu’ils aient désormais le choix entre O’clock ou un organisme de formation plus classique. J’ai vu quelques élèves qui préféraient suivre un cours de chez eux plutôt que de faire une heure de route tous les matins (voire plus), d’autres dont la vie de famille ou l’état physique voire psychique faisait du téléprésentiel un graal pour réussir leur reconversion professionnelle dans les meilleures conditions.
Bien avant que la formation commence, on présente le téléprésentiel aux élèves et on s’assure qu’ils pourront suivre les cours dans de bonnes conditions (technique, bruit, disponibilité,…). Je remarque que peu importe l’âge, les élèves savent déjà utiliser les différents outils pour communiquer, comme Slack ou Discord. Le cockpit n’est pas plus compliqué pour eux. La configuration de tout ça reste une étape importante pendant laquelle un expert est au taquet pour les aider à résoudre tous les petits détails techniques. On a donc dû développer des outils pour nous faciliter l’accès à leurs machines et leur faciliter l’installation des logiciels de base. La gestion du temps de chacun ressemble à une journée de travail ordinaire. Quand on est en télétravail, c’est comme si on était «au bureau». Ce n’est pas parce qu’on est à la maison qu’on est disponible pour les proches ou les visiteurs. C’est une notion que les élèves comprennent très bien dès le départ. Malgré les idées reçues, le télétravail a aussi des contraintes ! Il n’est pas question de s’installer dans un plaid sur son canapé ou sur sa terrasse avec juste un ordinateur portable et un café. Comme pour tout travail, on se met dans de bonnes conditions pour être efficace. Ça, les élèves l’apprennent vite, surtout quand ils comprennent qu’il vaut mieux suivre les cours avec deux écrans, ça les oblige à s’installer correctement à un bureau.
Quand on est en télétravail, c’est comme si on était «au bureau»
Un ou des conseils que tu aurais aimé avoir avant de te lancer en full remote ?
Faites du sport ! C’est un conseil qu’on m’a donné mais on ne prend pas assez en compte l’importance de la chose. Je n’ai jamais été aussi sédentaire que depuis que je suis en full-remote. C’est super important de sortir prendre l’air, bouger son corps et lui accorder du temps.
Sinon j’ai fait l’erreur de répondre à la porte quelques fois alors que je n’attendais pas particulièrement la visite du facteur et surtout pas la visite de colporteurs. Je le regrette un peu, ça perturbe mon cours et mon flux d’idées alors que je ne suis jamais autant dans le flow que quand j’enseigne !
Aujourd’hui, avec O’clock, vous participez à un concours sur le thème de l’inclusion numérique organisé par Google Impact France. Est-ce que tu peux nous en dire un peu plus ?
Momentum a pour projet de développer une plateforme qui permettra à chacun de découvrir les métiers du numérique. À l’heure actuelle, de nombreux métiers liés au numérique sont inconnus du grand public (community manager, développeur, administrateur système, blogueur, graphiste, data scientist, data analyst…). Chaque année, de nouveaux titres apparaissent pour désigner des métiers existants et de nouveaux métiers sont créés pour répondre à l’évolution des différentes technologies et au développement des entreprises. Il est déjà difficile pour un jeune de savoir ce qu’il veut faire plus tard et encore plus difficile de choisir un métier qui n’existe pas encore ! Momentum permettra de découvrir ces métiers depuis chez soi. L’outil sera accessible à tous les publics et on espère avoir un impact positif auprès des jeunes qui n’ont pas accès à ce genre d’information. On espère pouvoir leur transmettre notre passion et leur permettre de se créer un projet professionnel stimulant et épanouissant.
Pour l’instant on est parmi les 10 finalistes, ce qui nous assure de gagner un peu d’argent pour mettre en place cette plateforme. On pourrait quadrupler ce montant si on est élu par le public ! S’il vous plaît votez ! On arrive à changer des vies, c’est génial (!!) et on pourrait faire mieux, grâce à vos votes !
Avant que l’on se rencontre, j’ai entendu dire que tu avais une anecdote sympathique à partager sur Momemtum. Tu nous en fais profiter ?
C’est grâce à moi !!
Plus sérieusement, c’est juste que le timing était parfait entre le moment où notre président, Dario Spagnolo, nous parlait d’un projet d’inclusion grâce au numérique et le moment très proche où j’ai découvert le Google Impact Challenge. Merci le télétravail, je n’ai pas eu à attendre de retourner au bureau pour partager le lien à nos équipes qui ont sauté sur l’occasion dès le lundi matin. Je n’ai donc été que l’étincelle mais je suis très fier de ce geste, et surtout d’avoir pu le faire. Le fonctionnement de l’école est totalement transparent pour les salariés, on peut tous proposer des idées et participer aux différentes discussions. Et juste pour ça, pour cette réussite au Google Impact Challenge, grâce à une petite étincelle, je suis vraiment heureux d’avoir rejoint O’clock.
Un dernier mots pour les futurs étudiants / formateurs O’clock.io ?
Votez pour Momentum, ça se passe sur https://oclock.io/google-impact-challenge Vous pouvez voter pour quatre projets en tout et au moins pour Momentum !
Je vous laisse avec un message pour développeurs, et le plaisir de chercher à quoi ça correspond.
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