L’échec : une fatalité ?

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Toute notre vie, on nous apprend qu’échouer est très négatif et qu’il faut à tout prix éviter que cela arrive. On nous l’apprend à l’école, à la maison et cela continue au travail. Alors que nous connaissons tous des échecs personnels ou professionnels au cours de notre vie. Du fait de cette pression sociétale, de nombreuses personnes n’osent pas poursuivre leurs rêves, leurs objectifs : ils ne sont pas prêts à se tromper, à échouer au long du chemin qui mène à la concrétisation de leurs objectifs. Le problème est que toutes ces personnes ne réalisent pas forcément que plus leur objectif est ambitieux, plus ils vont rencontrer de difficultés et d’écueils lors de sa réalisation.

Pour ces raisons, plus l’on veut aller loin, plus il est préférable d’être prêt à se tromper, encore et encore, pour atteindre ses objectifs. Cela permet d’éviter de se retrouver désemparés, perdus, isolés quand nous faisons finalement face à l’échec.

Aujourd’hui, on vous partage quelques pistes pour tirer des leçons de vos échecs, ne pas les voir comme des fatalités insurmontables ou encore les éviter.

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Rebondir après un échec

Le premier point essentiel quand vous connaissez le traumatisme d’un échec est de comprendre. D’identifier pourquoi vous avez échoué. Une fois que vous avez mis le doigt sur la raison de votre échec, vous devez développer une autre approche, essayer autrement. Pour cela, vous pouvez vous poser les questions suivantes :

  • Qu’avez-vous appris grâce à cet échec ?
  • Quelles mesures aviez-vous prises pour réussir ? Qu’est-ce qui a manqué ? Qu’est-ce qui n’était pas indispensable ?
  • Auriez-vous pu essayer d’une autre manière ? À quel moment ?
  • Lorsque les choses se sont compliquées, quels moyens aviez-vous à disposition pour persévérer ?

Ce questionnement simple a pour but de vous aider à positiver et à apprendre pour pouvoir rebondir d’une manière différente. Le succès n’est jamais ni linéaire ni immédiat.

Échouer vite, c’est apprendre et s’adapter en continu

Lorsque l’on a un objectif en tête, on se crée généralement un plan pour l’atteindre. Et l’on se contente ensuite de le suivre, à la lettre. C’est plus rassurant, on a le sentiment que l’on a tout planifié, que tout va se dérouler comme prévu. Mais ce n’est presque jamais le cas.

Pour atteindre un objectif, il est nécessaire de se créer un plan de route. Mais il faut se donner une marge de manœuvre sur ce plan. Il faut être en capacité de pouvoir changer son approche en cours de route, de mesurer autant que possible ses actions au fur et à mesure afin de pouvoir opérer les ajustements nécessaires. Vous devez être capable de corriger des erreurs d’appréciations en continu.

Vous devez toujours avoir votre objectif final à l’esprit mais le chemin que vous prenez pour l’atteindre peut évoluer, c’est presque une condition de succès de votre objectif.

Une analogie assez classique prend l’exemple des lignes aériennes. Quand vous prenez un avion, vous avez une durée de vol estimée. Mais cette estimation de la durée de vol repose sur un avion qui vole à une altitude particulière, à une vitesse particulière et dans une direction précise. Que se passe-t-il lorsque l’avion connaît des turbulences ? Qu’il y a un embouteillage aérien sur votre route ? L’avion adapte son plan de route sans perdre sa destination de vue.

Cette vision peut être liée à la règle du « fail fast ». Règle qui veut qu’il soit préférable de corriger la mauvaise décision du lundi le mardi plutôt que d’attendre la bonne décision du vendredi. Cette dernière n’arrivant parfois jamais et transformant par la même occasion votre petit échec du lundi en échec monumental.

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Comment les échecs nous permettent d

Échouer, c’est apprendre à gérer de nouvelles émotions

Aussi, se retrouver finalement confronté à l’échec, c’est un peu comme rentrer en courant dans un mur parce que l’on ne regardait pas devant soi. Notre égo en prend un coup. Et tant mieux. Parce que tant que l’on ne connaît pas l’échec, l’égo peut compliquer votre vie bien plus que vous ne le pensez. L’égo nous rend davantage préoccupé par ce que les gens pensent de nous ou peuvent penser de nous par rapport à ce que nous faisons réellement.

L’échec fait voler votre égo en éclats et vous rend plus empathique. Cela vous force à regarder au-delà des apparences et vous permet de vous préoccuper davantage de ce que peuvent traverser les autres.

Lorsque l’on connaît une suite d’échecs, il devient compliqué de gérer ses émotions. On passe par toute une palette d’émotions qui nous accaparent et finissent par nous empêcher d’avancer. La douleur causée par l’échec vous blesse au plus profond de vous. Il faut apprendre à se concentrer sur ses émotions positives plutôt que sur ses émotions négatives afin de trouver la force de regarder au loin pour pouvoir finalement avancer de nouveau. Si on laisse notre esprit se faire accaparer par nos émotions négatives, nous ne verrons que ces dernières. Il faut arriver à se concentrer sur ce qui compte vraiment pour arriver à gérer ses émotions et se remettre en marche vers ses objectifs.

L’après-échec

Lorsque l’on échoue, on passe par deux phases. Une phase dite du temps mort où l’on est passif et une phase dite du temps vivant. Le temps vivant est la phase où l’on est capable de prendre du recul et de se préparer à rebondir. C’est cette phase qu’il faut exploiter au maximum après la phase de repos pour avancer au plus vite.

Le plus important étant d’avoir conscience que l’on apprend toujours de ses erreurs, que tout le monde connaît des échecs et que c’est à vous qu’il en revient d’en faire des forces, et à vous seul.

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